Comportement animal
Comportement animal
La survie avant tout
La plupart d’entre nous, rangeons les animaux dans deux catégories, considérant naïvement que certains sont « gentils » et d’autres « méchants ».
Cette manière de juger les animaux nous vient peut-être du fait que pour certains d’entre eux, nous pouvons êtres des proies et pas pour les autres, mais si nous analysons bien le monde animal nous pouvons voir les choses bien différemment.
Des codes propres à chaque espèce
Il faut bien être conscient que les animaux ont des codes qui sont propres à chaque espèce et ne pas les respecter attise l’agacement et éventuellement la colère de l’animal qui se sent offensé. Tout comme les humains se doivent respect, politesse et honnêteté, une personne bafouée deviendra hargneuse, colérique et possiblement violente sans pour autant l’être de nature. Étant conscient de cela et en l’intégrant dans notre manière de raisonner on se met au niveau de l’animal, on l’observe, on l’écoute, on analyse son comportement, on le comprend et on adopte une attitude qui ne transgresse pas ses codes
Les herbivores ne sont pas si faibles
On considère aussi que les prédateurs sont des seigneurs, vivant de proies faciles et abondantes. Cette vision des choses n’est pas le reflet de la réalité car il y a une logique que nous n’appréhendons pas. En effet, les herbivores trouvent facilement de quoi se nourrir plus ou moins grassement selon les saisons, il leur suffit de se baisser pour couper une touffe d’herbe ou de tendre le cou pour prélever les feuilles qui les rassasieront. Ils n’ont pas de territoire à défendre car la végétation est partout.
Protéger sa pitance
Pour les prédateurs c’est bien différent. Manger réclame beaucoup d’efforts car en premier lieu il faut disposer et défendre d’un territoire suffisamment grand pour les nourrir. Chasser impose de marcher souvent très longtemps, de ruser, de courir et de se battre au risque de recevoir des coups de cornes ou de sabots qui peuvent être parfois mortels. C’est pourquoi les ¾ (voire plus) des chasses engagées sont des échecs et celles qui réussissent laissent souvent des cicatrices sur ceux qui s’y risquent. Ensuite il faut protéger sa proie des autres prédateurs qui n’hésitent pas, si leur estomac le réclame, à s’en emparer, par la force pour les plus forts, et par la ruse pour les plus faibles.
Gardons à l'esprit que
Prédateurs ou herbivores c’est une lutte de chaque instant pour la survie
Dans le monde sauvage, la force ne garantit pas la victoire. Si les prédateurs règnent en apparence, leur existence est loin d’être facile. Chasser demande patience, stratégie et souvent, un coup de chance. Un lion affamé peut échouer plusieurs fois avant d’abattre une proie. Un guépard, pourtant le plus rapide, voit souvent son repas volé par plus puissant que lui. Même le plus redoutable des prédateurs peut être blessé, affaibli, ou surpassé par la nature elle-même.
Pendant ce temps, les herbivores ne sont pas de simples proies. Ils développent des stratégies, vivent en groupe, alertent leurs semblables du danger et, parfois, tiennent tête à leurs assaillants. Un buffle peut charger un lion, un éléphant défendre son petit avec une force inébranlable.
Mais au-delà de ces luttes naturelles, une menace plus grande pèse sur tous : l’humain. Déforestation, braconnage, réchauffement climatique… Autant d’adversaires invisibles contre lesquels aucune griffe, aucune corne, aucune ruse ne peut suffire.
Face à cela, nous avons un rôle à jouer. Observer ces animaux, les admirer, c’est déjà une première étape. Mais les protéger, c’est un devoir. Car dans cette grande bataille pour la survie, les plus vulnérables ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
Cathy et Bruno ANNESI
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